Ondit souvent qu’on choisit ses amis, mais pas sa famille. Et si c’était faux? En réalité, on commence par choisir sa famille! L’âme de tout être humain, pour s’incarner sur Terre, va être attirée par l’énergie particulière

C'est l'une des rares questions à laquelle aucun des prévenus ne souhaite répondre lequel, parmi les sept Strasbourgeois jugés depuis lundi à Paris pour leur enrôlement présumé dans une filière djihadiste, a contacté leur recruteur pour franchir la frontière turco-syrienne? La présidente jette un regard vers Karim Mohamed-Aggad photo. Vous me posez beaucoup de questions, s'agace le jeune homme à la barbe fournie et aux cheveux coiffés vers l'arrière. J'ai l'impression d'être au centre de l'intérêt de tous. » Un sentiment d'être épié que ce jeune homme de 25 ans sans diplôme doit à son patronyme tristement célèbre. Karim Mohamed-Aggad est le grand frère de Foued, l'un des assaillants du Bataclan le seul de cette bande de dix potes partis en décembre 2013 à ne pas être revenu volontairement en France trois mois plus tard les deux autres sont morts sur place. Un héritage pesant qu'il a souhaité évacuer dès lundi, prenant la parole à l'ouverture du procès pour revenir sur les attentats perpétrés le 13 novembre ». On choisit ses amis mais pas sa famille. Ce qu'il a fait n'engage que lui, a insisté cet ancien pompiste au casier judiciaire vierge. Moi et mes collègues on n'a aucune part de responsabilité dans ce qui s'est passé. On est tous fans de foot, et ce soir-là on regardait France - Allemagne. On n'a pas envie d'être assimilés à ces faits. On veut un procès équitable. » Un voeu jusqu'ici exaucé par le tribunal. Car de Foued, il n'a quasiment jamais été question. Mais si Karim Mohamed-Aggad a l'impression — réelle — de tenir un peu plus le micro que les autres, il la doit autant à son bagout qu'à son implication dans le projet. Les sept prévenus en conviennent leur aventure fut collective et aucun leadeur n'en a été l'inspirateur. Tous l'admettent sans ergoter ils sont partis dans un but humanitaire » et aussi dans l'intention de combattre le régime de Bachar al-Assad ». Mais dans cette entreprise, l'aîné des deux frères avait quand même un rôle pivot. Avec un coprévenu, il a été des trois rencontres préparatoires avec Mourad Fares, leur célèbre recruteur, qui fut jusqu'à son arrestation en septembre 2014 l'un des plus gros pourvoyeurs de combattants français vers la Syrie. Un homme clé, que plusieurs prévenus accusent de les avoir bernés, dont plusieurs avocats de la défense ont d'ailleurs souhaité l'audition. Karim Mohamed-Aggad l'assure en tout cas J'avais une pratique religieuse normale. Mes convictions n'ont pas influencé mon départ. » Et cette vidéo d'égorgement découverte sur votre ordinateur ou ce photomontage avec la tour Eiffel attaquée retrouvé sur votre téléphone? » interroge le procureur. Mon ordinateur a passé trois semaines en réparation à Raqqa NDLR actuel fief syrien de Daech. De nombreux djihadistes français l'ont utilisé », justifie-t-il. Le procès s'achève mardi.

La famille ? les amis ! Et si on décidait de changer le cours des choses ? Si on pouvait choisir sa famille ? Après tout, il y a dans la vie les constantes avec lesquelles on ne peut pas négocier et les variables que l’on ajuste à souhait… La preuve, on se choisit bien une famille le jour où l’on se marie et qu’on fait des enfants… Encore que ses enfants, on ne les choisit pas vraiment, tout au plus on décide d’en faire la décision étant plus souvent une initiative féminine que masculine, mais je traiterai ce sujet plus tard dans un autre article. Mais revenons à nos moutons… En ce qui me concerne, ma famille, j’ai décidé de la choisir, de me la composer comme j’en ai envie, et surtout comme elle correspond à mes attentes. D’accord, ce n’est pas simple à expliquer à son entourage surtout la “vraie” famille. Leur faire admettre qu’ils ne sont là que par la force des choses et pas par choix, ni le mien ni le leur n’est pas chose aisée, mais une fois qu’on s’est bien engueulé avec eux, tout devient plus facile. Partant donc du postulat que ma famille “de sang” ne me servait pas à grand chose, je les ai simplement supprimés de l’équation si mon prof de maths me voyait simplement supprimer les constantes, je pense qu’il m’égorgerait sur place 🙂 . Cette contrainte majeure étant traitée, il ne me restait plus qu’à me trouver une famille ou plutôt à me la construire. L’important est de ne pas se mettre la pression, ni s’imposer une deadline. La pression ne se subit pas, elle se boit !!! Prendre la vie comme elle vient et se contenter de ce qu’elle offre au fil des jours. C’est avec cette philosophie, sans rien attendre, en donnant sans rien demander en retour, que l’on fait des rencontres qui peuvent changer une vie. Donc une fois le ménage fait dans ma petite vie, j’ai construit des cercles concentriques le bon vieux concept de l’oignon, ça pique mais ça protège autour de moi dans lesquels chaque rencontre, bonne ou mauvaise trouve sa place. Celui que j’appellerai le “premier cercle” c’est la famille que je vais petit à petit me construire. Ils sont des hasards et des rencontres contre lesquels on ne peut rien ! Surtout lorsque l’on est enfant et que par essence on n’a aucune maîtrise sur les gens qui nous entourent.

TOUTPUBLIC Durée : 1h10 Tarif : 19€ (16€*) (Passe sanitaire obligatoire) On ne choisit pas sa famille, qu’on se le dise ! C’est l’amer constat que va faire Luc, architecte de renom, classieux,

on choisit ses amis pas sa famille