Eneffet, la culture est en capacitĂ© de nous rendre plus humain, l'homme Ă©tant lui-mĂȘme le produit d'une culture. Celle-ci est caractĂ©ristique de l'Homme et nous diffĂ©rencie des animaux. D'aprĂšs Protagoras par Platon, les Hommes ne sont pourvus d'aucune capacitĂ© particuliĂšre au contraires des autres espĂšces animales.
8 mars partout ! 8 mars tout le temps ! 0 [ad_1] Source 2022-02-26 093356 LES FEMMES PREMIÈRES DE CORVÉES AU TRAVAIL ET À LA MAISON Les femmes sont majoritaires dans le milieu hospitalier, les Ehpad, l’éducation, les commerces, le secteur du nettoyage elles sont par [...] Lire la suite
Laculture nous rend-elle plus humain ? Introduction. Sens du concept de « culture ». (1) Sens philosophique : Si la culture au sens philosophique dĂ©signe un ensemble de savoirs, tous les savoirs n’appartiennent pas Ă  la culture : un entomologiste savant ne serait pas pour autant un homme cultivĂ©. L’homme cultivĂ© n’est pas celui qui
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Laculture nous rend plus humain, en tout cas, si elle est capable de dialoguer avec les autres. Une culture n'est donc pas une entitĂ© statique, close sur elle-mĂȘme, clairement dĂ©finie, se refermant sur ses membres. Elle est le produit de processus historiques multiples d'interaction avec d'autres cultures.
A La culture humaine en gĂ©nĂ©ral. Humaine parce qu'elle est Ɠuvre humaine et parce qu'elle est le moyen de rendre l'homme plus humain. On dĂ©signe par cette expression, l'ensemble des manifestations de la pensĂ©e et de l'action humaines. Ainsi, l'art, la technique, la science, la religion et le culte des morts mais aussi la langue, les institutions politiques, les mƓurs sont des Ă©lĂ©ments constitutifs de la culture. Ils sont propres Ă  l'espĂšce humaine et portent la marque de l'esprit. La philosophie, qui est rĂ©flexion, correspond Ă  l'Ă©panouissement supĂ©rieur de la culture. C'est l'esprit qui s'interroge sur lui-mĂȘme. B La culture au sens sociologique ou ethnique. C'est l'ensemble des maniĂšres de penser, d'agir et de sentir propres Ă  une collectivitĂ© donnĂ©e. La culture d'une sociĂ©tĂ© consiste en la totalitĂ© des façons de penser et de rĂ©agir et des modes de conduites accoutumĂ©s que les membres de cette sociĂ©tĂ© ont acquis par voie d'Ă©ducation, d'imitation et qui leur sont plus ou moins communes » Michel Leiris. Parce qu'ils sont tous membres d'une collectivitĂ©, les hommes sont des ĂȘtres culturels. Ils sont ce que leur groupe social les fait ĂȘtre. Ils ont si bien intĂ©riorisĂ© les maniĂšres d'ĂȘtre et de penser, hĂ©ritĂ©es de leurs groupes, que celles-ci sont vĂ©cues comme naturelles. Elles se sont solidifiĂ©es en eux, sous forme de dispositions permanentes » que Bourdieu appelle des habitus. D'oĂč le risque de confusion entre le naturel et le culturel. PB Pourquoi la confusion du culturel et du naturel est-elle redoutable ? Parce que le naturel c'est l'innĂ©, le culturel l'acquis. L'innĂ© est ce qui est commun Ă  tous les membres d'une mĂȘme espĂšce. Les critĂšres du naturel sont, comme le souligne LĂ©vi-Strauss, l'universalitĂ© et la constance. Les critĂšres du culturel sont la particularitĂ© et le caractĂšre changeant. En prenant pour naturel, ce qui est culturel on est coupable d'universaliser indĂ»ment une particularitĂ© culturelle, d'absolutiser du relatif avec les effets dĂ©sastreux d'une telle confusion -Ceux qui relĂšvent d'une autre particularitĂ© culturelle ne sont pas identifiĂ©s comme des hommes Ă  part entiĂšre. De fait si ma culture incarne Ă  mes yeux l'universalitĂ© humaine, ceux qui n'ont pas la mĂȘme culture que moi ne sont pas des hommes. Ex Pour les Grecs du monde antique, ceux qui ne parlent pas grec sont des barbares. Pour les Chinois, ceux qui ne parlent pas chinois ont des cervelles d'oiseau ils gazouillent. Ceux qui ne sont pas des Locandons ne sont pas des hommes puisque dans la langue de cette ethnie, il n'y a qu'un seul mot pour signifier indiffĂ©remment homme ou Locandon. Pour l'Occidental de l'Ă©poque des grandes dĂ©couvertes ceux qui ne sont pas des EuropĂ©ens sont des sauvages De mĂȘme, lorsque Jules Ferry fait voter les lois sur la colonisation, il s'agit d'arracher les peuples colonisĂ©s Ă  l'arriĂ©ration afin de les faire entrer dans la catholicitĂ© katholicos universel occidentale. Il s'ensuit que cette confusion est pourvoyeuse d'une violence terrible ethnocide, gĂ©nocide, colonisation, exclusion de tout ce qui n'est pas conforme au systĂšme de valeurs d'une culture particuliĂšre, xĂ©nophobie. -L'ethnocentrisme est le vice constitutif d'une telle mĂ©prise. On appelle ethnocentrisme la tendance consistant Ă  porter des jugements de valeur sur des pratiques culturelles diffĂ©rentes des nĂŽtres en fonction de notre propre systĂšme de valeurs implicitement considĂ©rĂ© comme le meilleur. Sociologiquement parlant, il faut avoir bien prĂ©sent Ă  l'esprit, qu'il n'y a pas la culture mais des cultures. Dans le temps et dans l'espace il y a une multiplicitĂ© opposable Ă  unitĂ©et une diversitĂ© opposable Ă  identitĂ© de cultures. Chacune a son propre systĂšme de valeurs, ses propres habitus. Ce qui Ă©videmment est une source inĂ©puisable de problĂšmes du point de vue des conditions de possibilitĂ© de la communication des hommes et de leur coexistence pacifique. PB Faut-il dĂ©cliner l'humanitĂ© au pluriel et admettre qu'il n'y a pas d'universalitĂ© humaine ou bien malgrĂ© l'Ă©vidente diversitĂ© humaine, faut-il penser que les particularismes culturels ne sont que des maniĂšres de singulariser une nature humaine une et universelle ? D'un cĂŽtĂ© il y a ceux qui, Ă  la maniĂšre de Joseph de Maistre hier, ou du communautarisme aujourd'hui, identifient l'humanitĂ© Ă  l'ethnicitĂ© ; de l'autre l'humanisme rationaliste des LumiĂšres qui refuse cette position attentatoire Ă  la dĂ©finition abstraite de la nature humaine par la conscience, la raison ou la libertĂ©. Cf. Cours sur la conscience. Certes les hommes sont tous diffĂ©rents par leurs cultures mais celles-ci ne sont qu'une maniĂšre de donner forme concrĂšte Ă  une caractĂ©ristique universelle que Rousseau propose de dĂ©chiffrer comme perfectibilitĂ©. La perfectibilitĂ© est la capacitĂ© de changer, autrement dit de ne pas plus ĂȘtre enfermĂ© dans les limites d'une nature que dans celles d'une culture. Dans cette perspective, il y a antinomie entre une doctrine dĂ©niant Ă  l'homme le droit de changer de nation, de religion ou autre donnĂ©e factuelle et les prĂ©supposĂ©s des LumiĂšres. La maniĂšre rationaliste de dĂ©finir la nature humaine fonde l'unitĂ© du genre humain et prĂ©suppose que tout homme, quel que soit son conditionnement ethnique, a la possibilitĂ© de prendre du recul par rapport aux valeurs de son groupe pour les juger en fonction de valeurs universalisables en droit car si le jugement se fonde sur des valeurs relatives Ă  un particularisme culturel il est coupable d'ethnocentrisme. On appelle cette possibilitĂ© inhĂ©rente, affirme-t-on, Ă  un ĂȘtre douĂ© de raison, la libertĂ© intellectuelle et morale. PB Qu'est-ce que la raison ? Est-elle bien une facultĂ© universelle ou cette prĂ©tention n'est-elle que l'alibi derriĂšre lequel officie l'impĂ©rialisme occidental ? C'est lĂ  l'argument des communautaristes. Les valeurs de la raison la vĂ©ritĂ© objective, la science, la libertĂ©, l'Ă©galitĂ© en droit de tous les hommes etc. seraient des valeurs occidentales, non des valeurs universalisables en droit Ă  dĂ©faut de l'ĂȘtre en fait. Ce dĂ©bat travaille le monde dans lequel nous vivons. Il est clair que si l'on refuse d'admettre l'universalitĂ© de la raison, il faut renoncer Ă  l'idĂ©e d'une nature humaine universelle et conclure que les membres des diverses cultures ne peuvent pas se comprendre vraiment et sont condamnĂ©s, au mieux Ă  se tolĂ©rer, au pire Ă  se combattre. En tout cas il devient difficile d'envisager la possibilitĂ© d'un Ă©tat multiethnique apaisĂ©. La ghettoĂŻsation est notre destin. PB Cette position n'est-elle pas un sophisme ? La connaissance objective, la sĂ©paration du politique et du religieux, l'Ă©galitĂ© en droit des hommes et des femmes, la dĂ©mocratie ne sont pas des donnĂ©es. Partout oĂč ces valeurs ont triomphĂ©, elles ont Ă©tĂ© conquises contre une culture thĂ©ologico-politique qui, comme aujourd'hui dans certains espaces culturels, faisait de la rĂ©sistance. Or cette libertĂ© que nous devons au combat des LumiĂšres n'est-elle pas ce qui est Ă  conquĂ©rir par tous les hommes ? Kant a eu la faiblesse de penser que cette tĂąche Ă©tait le devoir de l'humanitĂ© en tant qu'elle est porteuse de raison. Exclure des membres de l'espĂšce humaine de cette noble vocation est une injure faite Ă  l'humanitĂ© considĂ©rĂ©e comme fin en soi. C'est une faute morale. C La culture au sens philosophique ou humaniste. Se cultiver consiste, en ce sens, Ă  dĂ©velopper son humanitĂ©. L'humanitĂ© ne se rĂ©duisant pas Ă  l'ethnicitĂ©, se cultiver ne se limite pas Ă  intĂ©rioriser les valeurs de son groupe. La culture est le perfectionnement d'une personne qui a dĂ©veloppĂ© tout en s'instruisant et en s'Ă©duquant, sa sensibilitĂ©, son jugement, ses aptitudes physiques et morales. Se cultiver revient Ă  rompre les frontiĂšres de l'ethnique, Ă  Ă©largir son horizon en voyageant dans l'Ă©trangetĂ©. En parcourant d'autres univers que le sien par le voyage, l'Ă©change, l'Ă©tude on ouvre son esprit, on dĂ©couvre ce qu'il y a de relatif dans sa propre culture, on fait comme disaient les Anciens ses humanitĂ©s » c'est-Ă -dire l'apprentissage de l'universel. Partager Marqueursculture, ethnie, ethnocentrisme, instinct, intelligence, nature, perfectibilitĂ©, PromĂ©thĂ©e
30Mai 17h17. certes la technique nous est aujourd'hui trĂšs favorable par le bien ĂȘtre qu'elle nous procure. un homme bien dans sa peau est libre. cependant, elle est une source d'alliĂ©nation pour nous car il nous est possible de vivre sans elle. elle est prĂ©sente dans tous nos domaine d'activitĂ©. gbachilemanninquin.

Ce terme renvoie Ă  un groupement de notions. Il concerne donc un nombre considĂ©rable de sujets sur la dĂ©finition de l’homme, le langage, l’art etc. !. Ne le nĂ©gligez pas ! Philosophie - Bac toutes sĂ©riesLa culture Ce terme renvoie Ă  un groupement de notions. Il concerne donc un nombre considĂ©rable de sujets sur la dĂ©finition de l’homme, le langage, l’art etc. !. Ne le nĂ©gligez pas ! Le mot culture » vient du latin colere » qui veut dire mettre en valeur ». On peut mettre en valeur un jardin mais aussi l’esprit. Depuis Platon et le mythe de PromĂ©thĂ©e, on admet que l’homme est un ĂȘtre de culture. PromĂ©thĂ©e, constatant que l’homme Ă©tait moins bien pourvu que les autres animaux, a dĂ©robĂ© aux Dieux le feu et l’art politique, symboles de la forfait va permettre aux hommes de survivre malgrĂ© leur faiblesse et culture Une trĂšs longue tradition philosophique oppose la nature et la culture, d’abord dans l’ensemble de l’univers, puis en l’homme. Le ciel Ă©toilĂ©, la terre, les rĂšgnes minĂ©raux et vĂ©gĂ©taux, appartiennent Ă  la nature. Tout ce qui est produit par l’homme depuis la roue jusqu’à la centrale nuclĂ©aire et aux toiles de Picasso, appartiennent Ă  la culture ; les institutions et les lois relĂšvent aussi de la culture, au sens de civilisation », c’est-Ă -dire de l’ensemble des coutumes, savoir-faire, traditions et croyances que les gĂ©nĂ©rations successives se transmettent. En l’homme, la nature » dĂ©signe ce qui est donnĂ© Ă  la naissance, tandis que la culture » dĂ©signe ce qu’il acquiert tout au long de son Ă©ducation. Rousseau nomme perfectibilitĂ© » la capacitĂ© de l’homme, non pas seulement de progresser, mais d’évoluer sans cesse, en bien comme en mal. La culture et les cultures EmployĂ© au singulier, le mot culture » est synonyme de civilisation. Or cette idĂ©e de civilisation suggĂšre un mouvement continu de l’humanitĂ© vers plus de connaissance et de lumiĂšres. On serait donc ainsi plus ou moins civilisĂ© selon les continents et les Ă©poques. Les sociĂ©tĂ©s dites primitives » seraient moins civilisĂ©es, donc moins cultivĂ©es, que la sociĂ©tĂ© industrielle la plus performante. Or cette idĂ©e est largement remise en cause aujourd’hui. Le mouvement de l’humanitĂ© n’est pas un progrĂšs uniforme et continu. Aucune sociĂ©tĂ© n’est en avance ni en retard. LĂ©vi-Strauss et la plupart des philosophes et ethnologues prĂ©fĂšrent dĂ©sormais parler de cultures » au pluriel. Culture » dĂ©signe alors l’ensemble cohĂ©rent des constructions imaginaires, structures mentales et modes de productions propres Ă  chaque communautĂ©. Culture gĂ©nĂ©rale, culture universelle Le mot culture » dĂ©signe aussi le produit de l’éducation morale et intellectuelle de chaque individu. Tout ĂȘtre humain reçoit une telle culture » par dĂ©finition. Mais, en ce sens, la culture comporte Ă©galement des degrĂ©s ; toutefois, l’approfondissement de la culture dite gĂ©nĂ©rale » n’est pas d’ordre quantitatif Mieux vaut une tĂȘte bien faite qu’une tĂȘte bien pleine » Rabelais. Un homme cultivĂ© » une tĂȘte bien faite ! est capable de juger par lui-mĂȘme, par exemple de ce qui est beau. Cela signifie que grĂące Ă  son Ă©ducation il est en mesure de dĂ©passer les prĂ©jugĂ©s de sa culture », c’est-Ă -dire d’une vision du monde close, autrement dit inaccessible Ă  un Ă©tranger. Plus un homme est vraiment cultivĂ©, plus il est tolĂ©rant, c’est-Ă -dire ouvert Ă  toute autre culture Rien de ce qui est humain ne m’est Ă©tranger » TĂ©renceSujets de dissertation La culture rend-elle libre ? Une culture peut-elle ĂȘtre porteuse de valeurs universelles ? Puis-je juger la culture Ă  laquelle j’appartiens ? Laurence Hansen-Love La philosophie au bac et

Laculture fait tendre l’homme vers le bien seulement si elle le rend attentif Ă  l’autre. 1/ La culture et les Ă©changes culturelles doivent faire prendre conscience Ă  l’homme qu’il appartient Ă  une seule communautĂ© humaine. 2/ La culture doit rendre plus humain dans une acception mĂ©liorative, qualitative et non quantitative.
L’an dernier, j’avais entrepris de rĂ©pondre Ă  tous les sujets du bac français et avais tout publiĂ© avant midi. Quelques collĂšgues m’avaient mĂȘme fĂ©licitĂ© de mon bon niveau, et tout le monde avait rigolĂ©. Cette annĂ©e, j’étais en mer c’est yar, n’est-ce pas ? sans mon ordinateur, et surtout sans aucune inspiration. La double crise de l’humain et de la culture me semblait rendre le problĂšme posĂ© insurmontable pour les petits outils de la dissertation. Et pourtant, mes instincts combatifs ayant repris le dessus, je me suis pris au jeu de relever le dĂ©fi, avec retard plus grande difficultĂ© du sujet provient de la difficultĂ© Ă  bien dĂ©finir la culture, autant que l'humain. Et mĂȘme lorsqu'on aurait produit une dĂ©finition suffisante de l'un et l'autre terme, on serait obligĂ© de constater d'emblĂ©e qu'une crise majeure constitue les caractĂ©ristiques de la culture contemporaine, autant que de la vie contemporaine. Le mot de culture a deux acceptions la premiĂšre renvoie au socle classique de la pensĂ©e et des arts dĂ©fini par les Anciens, la seconde Ă  l'approche ethnologique des "us et coutumes" de toutes les civilisations. Cette seconde dĂ©finition, qui tend Ă  se confondre avec l'humain en gĂ©nĂ©ral, et qui empĂȘche toute diffĂ©renciation entre culture et humanitĂ©, doit donc ĂȘtre Ă©cartĂ©e pour cette raison. Quant Ă  l'humain, sa dĂ©finition est toujours relative Ă  l'Histoire, et le sujet pourrait ĂȘtre fort vite traitĂ© en observant que c'est le peuple le plus cultivĂ© d'Europe qui s'est aussi montrĂ© le plus "inhumain". Mais ce serait jouer avec les mots, car notre dĂ©finition de l'humain est d'abord le produit de la dĂ©faite des nazis. C'est un monde sans nazis qui a entrepris de redĂ©finir l'humain, et c'est la fin de la Seconde guerre mondiale qui est le vĂ©ritable fondement du monde dans lequel nous vivons encore, mais pour combien de temps ?La culture, dĂšs son origine romaine, car les Grecs n’ont que de l’éducation », s’emploie Ă  humaniser le monde le paysage tout humain de l’Italie a Ă©tĂ© arrachĂ© Ă  une grande forĂȘt sauvage et Ă  des plaines marĂ©cageuses, par une petite paysannerie obstinĂ©ment attachĂ©e Ă  sa terre certes, mais aussi par des millions d’esclaves supĂ©rieurement dirigĂ©s d’ailleurs, tout ce qui travaillait Ă©tait esclave les Ă©lĂšves sont toujours surpris d’apprendre que leurs profs auraient Ă©tĂ© des esclaves dans l’AntiquitĂ©. Ce premier sens de la culture », celle de la terre, va s’étendre non tant au corps, comme en GrĂšce, qu’à l’ñme », cette dĂ©couverte des philosophes grecs complotant contre l’hellĂ©nisme », comme dit Nietzsche. À la gymnastique totale d’un peuple de guerriers, de chasseurs et de dragueurs, vient s’opposer ce souci de l’ñme » qui va creuser en intĂ©rioritĂ©, dans l’invisible, ce splendide garçon auquel le sort a tout donnĂ© Alcibiade apprend de Socrate une modĂ©ration inutile Ă  la citĂ©, qui va l’empĂȘcher d’ĂȘtre CĂ©sar autant que CicĂ©ron. Mais Ă  Rome, justement, le bilan » de l’hellĂ©nisme peut ĂȘtre tirĂ© et les mesures nĂ©cessaires adoptĂ©es la loi vaut mieux que la vertu, et l’empire que la dĂ©mocratie. Ainsi va l’humanisation de l’ longtemps, les petits garçons ont appris Ă  ĂȘtre humains avec le grec et le latin, les fameuses humanitĂ©s ». Peut-on dĂ©jĂ  tirer le bilan de cette forme d’esprit qui se marginalise sous nos yeux ? Ce serait peut ĂȘtre anticiper de façon prĂ©somptueuse sur la rĂ©duction de l’importance de l’Occident, et surtout sur le devenir imprĂ©visible de l’école, qui ne sera peut peut-ĂȘtre pas celui que ses liquidateurs attendent. Pour l’instant, on doit constater que l’Occidental, armĂ© du grec et du latin, a fait la conquĂȘte du monde, est allĂ© seul sur la lune, a libĂ©rĂ© l’énergie du magnĂ©tisme et l’atome, a pu Ă©tablir les lois du ciel et de la matiĂšre, et enfin a retrouvĂ© le goĂ»t de la libertĂ©, qui avait disparu avec la RĂ©publique en est-il plus humain » pour autant ? Nous voici contraints de dĂ©finir enfin cette qualitĂ© un peu opaque qui fait toute l’ambiguĂŻtĂ© du sujet, bien philosophique en cela. Et bien, nous pouvons constater que toutes les qualitĂ©s qui se prĂ©sentent pour dĂ©finir l’humain » sont grecques le courage, la prudence, la modestie, la justice, mais aussi la clĂ©mence, la douceur, l’enjouement, la tendresse. Et pour ĂȘtre si humaines, elles n’en sont pas privĂ©es de transcendance intelligence, imagination, respect, piĂ©tĂ© mĂȘme. Les chapitres de L’Éthique Ă  Nicomaque viennent naturellement s’aligner dans la plaine comme une phalange en ordre de bataille. Et pourtant l’humain est essentiellement menacĂ© sur trois plans les Droits de l’homme, la dĂ©mocratie et la refondation de notre monde, celui dans lequel nous vivons encore, avec l’écrasement des fascismes, s’était naturellement accompagnĂ©e d’une nouvelle DĂ©claration des Droits de l’Homme, qui reste le seul fondement possible d’un monde humain. Pourtant les ennemis de la libertĂ©, tous ceux qui rĂȘvent de RĂ©publique islamique et de nouvelles expĂ©riences totalitaires pas d’islamisme sans massacres, viols, pĂ©dophilie, vandalisme, apprennent Ă  se servir des libertĂ©s que nous leur offrons et Ă  les retourner contre nous fĂ©minisme islamique », etc.. Le relativisme culturel d’une partie des Ă©lites, dans les sociĂ©tĂ©s dĂ©mocratiques, appuie aveuglĂ©ment ces dĂ©marches suicidaires, par ressentiment ou par mauvaise conscience. Les vendeurs de drogue aux portes des Ă©coles sont protĂ©gĂ©s par les antifa » qui se plaisent Ă  succomber Ă  une violence verbale aveugle, en traitant tous leurs adversaires de fascistes ». Succombant Ă  une sorte de maladie auto-immune, les Droits de l’Homme semblent se dĂ©vorer dĂ©mocratie entre en crise lorsque le populisme, hĂ©ritier lointain des mythes fascistes, se sert du suffrage universel pour lĂ©gitimer la xĂ©nophobie, le racisme, l’antisĂ©mitisme, l’homophobie, l’islamophobie aveugle, etc. La dĂ©mocratie se retourne contre elle-mĂȘme lorsqu’elle vient lĂ©gitimer l’expression du mĂ©pris et de la haine. La dignitĂ© humaine, principal enjeu de la modernitĂ© politique, qui fait que la dĂ©mocratie n’est pas que le pire rĂ©gime Ă  l’exception de tous les autres », peut ĂȘtre bafouĂ©e par le suffrage universel lui-mĂȘme. Il se fait entre les dirigeants populistes et leurs Ă©lecteurs une sorte de transaction perverse laissez-nous nous enrichir sans limites, et nous vous laisserons exprimer vos passions technologie enfin, qui n’a cessĂ© de remodeler l’homme depuis le premier biface en silex, aussi maladroit fĂ»t-il, a fait un pas dĂ©cisif dans les cinquante derniĂšres annĂ©es. La premiĂšre RĂ©volution industrielle avait assurĂ© la mobilitĂ© des corps trains, bateaux, automobiles, avions, fusĂ©es, etc. Mais la seconde RĂ©volution industrielle, elle, offre des vĂ©hicules Ă  la pensĂ©e. Pour la premiĂšre fois, l’intelligence est sortie de la boĂźte crĂąnienne pour venir se loger dans cet appendice de plus en plus vĂ©loce qu’est le smartphone de l’homme qui peut traverser la chaussĂ©e sans plus regarder autour de lui
 À quand le Tour du monde en 80 jours de l’EncyclopĂ©die par les applications ? Un de mes chers vieux professeurs, le plus futuriste, se rĂ©jouissait du jour oĂč le tĂ©lĂ©spectateur pourrait rĂ©pondre Ă  l’écran de la tĂ©lĂ©vision. Aujourd’hui, il le peut. Et que voit-on ? Une marĂ©e d’ordure, puant la haine et le mĂ©pris, s’exhale des forums nausĂ©eux. Comme dans Tintin, aprĂšs les insultes baroques du capitaine Haddock, seul le pictogramme haĂŻssable semble maintenant suffisant pour exprimer toute la violence verbale rester humains ? La petite phalange des vertus hellĂ©nistiques pourra-t-elle rĂ©sister Ă  l’assaut de ces masses barbares islamistes, populistes, antifa, internautes, etc. Marathon ou Thermopyles ? Et lĂ , nous arrivons au cƓur mĂȘme de la problĂ©matique proposĂ©e l’humanitĂ© peut-elle encore s’appuyer sur la culture pour rĂ©sister Ă  sa dĂ©shumanisation. Entrons dans un musĂ©e d’art contemporain depuis le dĂ©but du siĂšcle prĂ©cĂ©dent, l’art a pu intĂ©grer une trĂšs forte part de dĂ©rision, pour rĂ©sister au bourrage de crĂąne » nationaliste d’abord, mais qui s’est Ă©tendu Ă  tout ce que l’homme tient pour prĂ©cieux sa vie, son corps, sa sexualitĂ©, sin identitĂ©, sa culture. Tout ĂȘtre humain, plongĂ© dans l’art contemporain, s’il n’est pas trop masochiste, oscille entre dĂ©goĂ»t et rĂ©volte, et tel est bien le dessein ultime de l’art contemporain, qui n’aspire plus Ă  aucune pĂ©rennitĂ©. Partout une musique industrielle facilite les Ă©changes avec son euphorie de commande. Le cinĂ©ma, industriel ou artisanal, se met au service des peurs de l’enfant et du narcissisme qui devait prĂ©server l’enfant de l’adulte selon Hannah Arendt, est devenue une grande gare de triage social, dont la culture est tout au plus le prĂ©texte et la peur de l’exclusion, scolaire d’abord et sociale ensuite, semble le seul moteur. Bien sĂ»r, les petits miracles pĂ©dagogiques restent possibles, produits d’une chimie alĂ©atoire de la rencontre des molĂ©cules qui se conviennent. Mais l’évaluation incessante a fait de l’apprentissage un enjeu social dĂ©mesurĂ©, sans rapport avec la construction de la personnalitĂ© et la dĂ©couverte du monde. La refermeture de l’école sur les savoirs fondamentaux lire, Ă©crire, compter, ce mantra rĂ©actionnaire va la rendre plus formelle encore, plus dessĂ©chante et plus dĂ©motivante. Qui sait encore perdre du temps Ă  l’école, pour rĂ©tablir la relation pĂ©dagogique ?Le livre, enfin, ce sanctuaire calme et profond que les gĂ©nĂ©rations se transmettaient dans de lourdes bibliothĂšques familiales, est devenu un produit bĂąclĂ©, fragile, vite achetĂ©, vite jetĂ© pour faire de la place » dans des lieux rĂ©trĂ©cis par la fin de la culture du cocooning, au profit de l’extĂ©rioritĂ© extĂ©nuante. Chateaubriand se fĂ©licitait que les Français, qui seuls savaient selon lui dĂźner avec mĂ©thode, sachent composer des livres avec un plan solide. J’invite son fantĂŽme Ă  revenir dans les librairies d’aujourd’hui. Les auteurs, dĂ©bordĂ©s par leurs expĂ©riences ou leur imagination, y Ă©talent leurs traumatismes divers et les fantasmes Ă  la face du lecteur. Plus personne ne trouvera la profonde intelligibilitĂ© de l’existence dans le ressentiment hagard des contemporains, Ă©branlĂ©s par l’Histoire autant que la conclusion, je dirais que la culture a cessĂ© de cultiver l’humain, et que l’homme ne peut pas rechercher dans la culture contemporaine l’humanisation dont il ressent le besoin, au milieu de ce tourbillon de malheur et de dĂ©rision. Pour devenir soi-mĂȘme, l’homme contemporain est tout seul et tout nu. Heureusement, de grands dispositifs de culture existent encore pour l’instant, dans un passĂ© prĂ©servĂ© par les institutions, mais sous la double menace du MarchĂ© et du Califat.Merci Ă  Monique Castillo pour son intervention au colloque du campus maçonnique de la GLDF
Pourprouver que la culture travaille Ă  rendre l’homme plus humain, nous parlerons de la prĂ©histoire et des premiers hommes. C’est en effet Ă  partir de cette pĂ©riode que la culture a commencĂ© Ă  jouer un rĂŽle trĂšs important dans l’aboutissement de l’homme. C’est grĂące Ă  elle que l’homme a pu se dĂ©marquer des animaux en domptant la nature.
Analyse du sujet La culture » trois sens -universel processus de transformation de la nature pour la rendre fertile, fĂ©conde, l’enrichir voire la maitriser, la dompter. individuel instruction, Ă©ducation, se cultiver sens figurĂ© du premier sens me singularise collectif modes de vie, traditions, coutumes, us, moeurs, croyances, reprĂ©sentations du monde, valeurs
 me conforme Ă  un groupe d’appartenance nous » vise davantage le sens collectif de la culture, est-ce Ă  dire que la culture au sens collectif peut avoir des effets nĂ©gatifs, dĂ©lĂ©tĂšres ou du moins dĂ©naturant » ? rend-elle » changement d’état, processus, passage d’un Ă©tat Ă  un autre, interroger ce passage est-il bon ou mauvais
 plus » degrĂ©s d’humanitĂ© ? plus ou moins humains ? infĂ©rioritĂ©, supĂ©rioritĂ©, domination, hiĂ©rarchie extension du sujet => plus du tout humains ? plus qu’humains transhumanisme ? humains sens biologique, ADN, espĂšce, genre / sens anthropologique humanitĂ© dĂ©finie par la culture / sens moral humain/inhumain immoral ProblĂ©matique la culture condition ou ruine de notre humanitĂ© ? I la culture fait notre humanitĂ©. A la culture fait notre humanitĂ©, sans elle, nous ne serions des hommes qu’au sens biologique du terme ADN mais nous n’aurions dĂ©veloppĂ© aucune caractĂ©ristique proprement humaine parole, station debout, maniement d’outils, libido. Nous serions plus bas que l’animal mĂȘme dit Rousseau. Pourquoi l’homme seul est sujet Ă  devenir imbĂ©cile ? » parce qu’il se dĂ©finit essentiellement par de l’acquis et non de l’innĂ© comme l’animal. Ainsi s’il n’apprend pas, il ne dĂ©veloppe pas de qualitĂ©s proprement humaines et s’il oublie ou perd par la vieillesse, la maladie ou le manque d’entretien de sa culture il redescend plus bas que l’animal qui lui ne peut rien perdre innĂ©. Cette capacitĂ©, facultĂ© qu’il nomme perfectibilitĂ©, est cette possibilitĂ© qu’a l’homme de progresser mais qui ne se dĂ©veloppe que s’il fait un effort dans ce sens. On retrouve cette idĂ©e que la culture est un Ă©tat qui nĂ©cessite courage et rĂ©solution. Cf. texte de Kant Qu’est-ce que les lumiĂšres ?. Cf. sens romain des humanitas enseignement qui nous fait accĂ©der Ă  la rĂ©elle humanitĂ© au sens fort du terme. Mais, quand les difficultĂ©s qui environnent toutes ces questions laisseraient quelque lieu de disputer sur cette diffĂ©rence de l’homme et de l’animal, il y a une autre qualitĂ© trĂšs spĂ©cifique qui les distingue, et sur laquelle il ne peut y avoir de contestation, c’est la facultĂ© de se perfectionner ; facultĂ© qui, Ă  l’aide des circonstances, dĂ©veloppe successivement toutes les autres, et rĂ©side parmi nous tant dans l’espĂšce que dans l’individu, au lieu qu’un animal est, au bout de quelques mois, ce qu’il sera toute sa vie, et son espĂšce, au bout de mille ans, ce qu’elle Ă©tait la premiĂšre annĂ©e de ces mille ans. Pourquoi l’homme seul est-il sujet Ă  devenir imbĂ©cile ? N’est-ce point qu’il retourne ainsi dans son Ă©tat primitif, et que, tandis que la bĂȘte, qui n’a rien acquis et qui n’a rien non plus Ă  perdre, reste toujours avec son instinct, l’homme reperdant par la vieillesse ou d’autres accidents tout ce que sa perfectibilitĂ© lui avait fait acquĂ©rir, retombe ainsi plus bas que la bĂȘte mĂȘme ? Il serait triste pour nous d’ĂȘtre forcĂ©s de convenir, que cette facultĂ© distinctive, et presque illimitĂ©e, est la source de tous les malheurs de l’homme ; que c’est elle qui le tire, Ă  force de temps, de cette condition originaire, dans laquelle il coulerait des jours tranquilles et innocents ; que c’est elle, qui faisant Ă©clore avec les siĂšcles ses lumiĂšres et ses erreurs, ses vices et ses vertus, le rend Ă  la longue le tyran de lui-mĂȘme et de la nature. » Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inĂ©galitĂ© parmi les hommes, 1Ăšre partie, § 16 Cf. Les enfants sauvages. comme exemple pour illustrer la thĂšse de Rousseau. Les enfants sauvages article sur le blog B Sans la culture, et notamment la technique, nous ne pourrions survivre dans notre environnement. C’est ce que dĂ©veloppe le mythe de PromĂ©thĂ©e qui montre que contrairement aux animaux, l’homme n’a reçu » aucune caractĂ©ristique qui lui permettrai de survivre ni palme, ni griffe, ni ailes etc.. C’est pour cette raison que PromĂ©thĂ©e vole le feu et la connaissance des arts et techniques aux dieux afin de les donner aux hommes. La culture nous rendrait plus humains, au sens oĂč ce serait le signe de la faiblesse pour Platon ou de la force pour Aristote de l’humanitĂ©, son signe distinctif puisque les autres ĂȘtes vivants prĂ©cisĂ©ment n’en ont pas besoin, Ă©tant dĂ©jĂ  parfaitement adaptĂ©s Ă  leurs milieux cf. finalisme de la pensĂ©e grecque. Mythe de PromĂ©thĂ©e C La culture ou Ă©tat civilisĂ© se retrouve dans toutes les cultures. Tout homme est homme d’une culture. L’homme dĂ©veloppe son humanitĂ© dans une culture, on ne peut donc trouver de comportement qui soit innĂ© ou strictement biologique chez l’homme. Tout est fabriquĂ© et tout est naturel chez l’homme ». La nature de l’homme est d’ĂȘtre un ĂȘtre culturel, il est naturellement culturel. Nature paradoxale. Texte de Merleau Ponty dans le cours sur la culture. De plus, nous trouvons dans toutes les cultures les mĂȘmes caractĂ©ristiques outils, langage, organisation sociale, concepts rationnels, spirituels ou symboliques. Texte de Malinowski dans le cours sur la culture II Critiques de la premiĂšre partie. A La culture ne nous rend pas plus humains » car la culture n’est pas l’apanage de l’humanitĂ©. On trouve des comportements manipulation d’outils, rapports sociaux, communications chez certaines espĂšces qui ne sont pas le fait de l’innĂ© mais propre Ă  certains groupes pas universel et le fruit d’un apprentissage pas innĂ©. Ils ne relĂšvent donc pas de l’instinct. De plus, tou comme il est non pertinent de parler de culture au singulier, il est aussi injustifiĂ© scientifiquement de parler des animaux ou de la nature au singulier comme un tout indistinct. La diversitĂ© dans le vivant fait lĂ©gion. B Cette culture sens individuel et collectif amĂšne soit un sentiment de fiertĂ© et de supĂ©rioritĂ© se sentir plus intelligent que les autres par exemple en corrigeant systĂ©matiquement les fautes d’orthographe des autres soit un sentiment d’appartenance, d’identitĂ© partagĂ©e qui tend Ă  ĂȘtre dĂ©fendue et s’affirmer contre les autres . C’est plus facile de s’affirmer en s’opposant cf. groupes, communautĂ©s. Ayant grandi dĂšs la naissance dans une culture, on pense que ce qui est habituel, spontanĂ© est Naturel, normal. Ainsi on juge comme supĂ©rieur sa propre culture, n’ayant que cela comme grille de rĂ©fĂ©rence. Peut-on juger la culture Ă  laquelle on appartient ? / ethnocentrisme. Cf. cours. Ainsi avoir une culture conduit les hommes Ă  juger et dĂ©fendre leur culture comme la meilleure, la seule lĂ©gitime. Mais l’ethnocentrisme n’est pas seulement thĂ©orique mais pratique. La plupart du temps, ces jugements s’accompagnent d’actes esclavage, colonisation,croisades, ethnocide
. La culture ne nous rend donc pas systĂ©matiquement humains au sens moral du terme car bien au contraire elle peut amplifier, susciter des comportements immoraux, discriminants, sĂ©grĂ©gatifs, intolĂ©rants. C Enfin on peut se demander ce que humains » signifie rĂ©ellement. D’une part, parce que mĂȘme les biologistes considĂšrent que la dĂ©finition est arbitraire et susceptible d’ĂȘtre modifiĂ©e Ă  la prochaine dĂ©couverte anthropologique et biologiques. D’autre part, parce qu’on bute toujours la diversitĂ© des cultures, pratiques et donc que ce concept universel est creux, sans contenu. La vacuitĂ© de la notion d’humanitĂ© nous amĂšne Ă  questionner les intentions de ceux qui l’utilise comme Ă©tendard dans leurs discours ou pratiques. L’idĂ©e de nature humaine humanitĂ© universelle semble Ă  chaque fois ĂȘtre un moyen de discriminer, exclure certains du groupe des hommes. C’est donc moins un concept totalisant qu’un concept qui permettrait d’en exclure certains. D’oĂč en face de l’humain, le sauvage, le barbare, le primitif. Finalement la culture amĂšnerait Ă  penser que certains sont plus humains que d’autres ce qui serait le propre de l’inculture ! C’est ce que dit Claude LĂ©vi Strauss dans Race et histoire Le barbare c’est d’abord celui qui croit Ă  la barbarie. » Cf. texte sur la nature humaine dans le cours sur la culture. Texte de Levistrauss et Montaigne dans le cours sur la culture Dans ce cas, la culture ne nous rendrait pas plus humains car elle exacerberait les comportements inhumains, cruels, intolĂ©rants. Sauf Ă  dire que ces comportements sont le propre de l’homme
 mais c’est encore poser une nature qui justifierait donc dĂ©douanerait l’homme de ses actes. Alors est-ce Ă  dire que la culture dĂ©nature l’homme qui serait innocent et pur moralement ? Est-ce Ă  dire que la culture en nous rendant plus humains sens universel nous rendrait moins humains sens moral ? N’y a-t-il pas une moralitĂ© qui serait le fruit d’une culture bien comprise ? Comment rĂ©soudre ce paradoxe et dĂ©passer, trouver une culture qui nous rendent rĂ©ellement plus humains ? III Les conditions d’une culture rĂ©ellement humaine » A DĂ©velopper une culture qui nous invite Ă  nous interroger sur nous-mĂȘmes. pas un relativisme mou qui accepte tout, qui s’interdit de juger ou critiquer mais un relativisme critique qui se sert de la dĂ©couverte de l’autre qui porter un regard neuf sur soi-mĂȘme. Cf. Montaigne. B La culture a longtemps servi Ă  dominer, utiliser la nature Ă  ses propres fins. Elle a permis de justifier de transformer se servir de la nature comme moyen. L’homme, ĂȘtre de culture sĂ©parĂ© de la nature, de l’animal-machine pour Descartes, s’est longtemps considĂ©rĂ© comme le couronnement de la crĂ©ations la fois unique et supĂ©rieur Ă  tous les autres ĂȘtres vivants. La culture nous a donc rendu immoraux inhumains Ă  l’égard de la nature car toujours dans un rapport intĂ©ressĂ©, si ce n’est immoral du moins amoral. Une culture qui nous rendrait plus humains serait une culture qui nous inviterait Ă  dĂ©velopper un rapport Ă©thique avec la nature et les animaux, leur reconnaĂźtre des droits par exemple. Peut-ĂȘtre faudrait-il alors trouver autre chose que le mot humain pour dĂ©signer cette moralité  Peut-ĂȘtre que la culture devrait nous sensibiliser Ă  notre proximitĂ©, nos ressemblances avec les animaux. La culture nous rendrait-elle plus animaux, non pas dans le sens de rabaisser l’homme mais de lui faire comprendre de son inscription profonde dans la Nature. C Il faudrait aussi ĂȘtre vigilant Ă  l’égard d’une culture qui nous rendrait plus qu’humains ». Pensons Ă  l’interprĂ©tation que l’on fait souvent du mythe de PromĂ©thĂ©e Cf. Frankenstein de Mary Shelley. L’homme se prend pour dieu Ă  vouloir se rendre comme maitre et possesseur de la nature »Descartes Discours de la mĂ©thode LVI et il ne mesure pas toujours les consĂ©quences de ses actes dĂ©rives, impact sur l’environnement, sur son mode de vie, ses valeurs etc.. L’homme aujourd’hui considĂšre la technique comme un moyen de devenir plus qu’humains, un humain amĂ©liorĂ©, gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©, c’est l’idĂ©e dĂ©fendue par les partisans du transhumanisme. DĂ©velopper ses facultĂ©s physiques, intellectuelles jusqu’à transformer son propre corps. L’homme cherche depuis toujours Ă  transformer son donnĂ© biologique, Ă  s’émanciper des contraintes naturelles pour satisfaire ses besoins et ses dĂ©sirs les plus fantasques. Avec toutes les formidables perspectives que cela prĂ©figure faire reculer la mort, la maladie, la faim
, il faut comme dans toutes choses raison garder, comme le rappelle Rabelais Science sans conscience n’est que ruine de l’ñme. » rapport aux animaux
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la culture nous rend elle plus humaine