Lynda Lemay Feutres et pastels 2013 Lyrics J'ai pas toujours été facile avec toi Quand y fallait être tranquille, je l'étais pas Combien de fois comme un idiot J'me suis mis les pieds dans les plats Et les bottines dans des trous d'eau? Combien j'ai causé de dégâts Dans ta cuisine et dans ton dos? Quand j'étais p'tit gars Quand j'étais p'tit gars J'mettais mes habits du dimanche en lambeaux Je salissais tes nappes blanches de gâteau Combien de fois tu t'es plantés Pendant des heures sur le balcon En m'attendant, exténuée D'avoir mille fois crié mon nom Pendant que j'ignorais ta voix? Quand j'étais p'tit gars Quand j'étais p'tit gars J'ai pas toujours été docile avec toi J'me comportais en imbécile quelquefois J'ai dit des choses à haute voix Qui te mettaient dans l'embarras J'faisais exprès d'être grossier Même si j'savais que t'étais gênée Et quand tu t'mettais à pleurer J'te consolais pas J'te consolais pas Mais aujourd'hui je veux te prendre dans mes bras Non je n'ai rien connu de plus tendre que toi Dans cette vie remplie de drames Où j'ai vu défiler les femmes Alors qu'aucune d'entre elles n'avait ton âme Mais aujourd'hui je veux te demander pardon Te dire merci d'avoir autant crié mon nom Il n'y a pas de chanson plus belle Que celle de ta voix qui m'appelle Comme autrefois Quand j'étais p'tit gars J'ai pas toujours été facile à élever J'prenais même pas mes ustensiles pour manger Avec tes sacs, je t'aidais jamais Quand tu revenais d'faire l'épicerie J'volais en cachette ta monnaie Puis je m'achetais des sucreries J'faisais exprès d'être impoli Quand j'étais p'tit gars Quand j'étais p'tit gars J'ai pas toujours été facile à aimer Quand tu m'parlais de ton Évangile, je m'en moquais Mais tu m'as aimé sans relâche Avec mes défauts par milliers Mes bottes qui te faisaient des taches Partout sur tes planchers cirés Que tu t'épuisais à laver Quand j'étais p'tit gars Quand j'étais p'tit gars Aujourd'hui le temps pa**e trop vite avec toi Déjà tes doux cheveux blanchissent sous mes doigts Et sous leurs cendres, il y a ta braise Et tout c'que tu n'as pas pu vivre De petits et de plus grands rêves Alors que t'écrivais mon livre Alors que j'étais ton élève Et que j'refusais de te suivre J'ai pas toujours été patient avec toi Pourtant on dirait qu'a présent, je sais pas Comment j'pourrais retenir les heures Et te les offrir en cadeau Comment j'pourrais nourrir ton cœur De ces millions de bonds qu'il faut Pour que toujours tu restes là Parce que ton p'tit gars Il a besoin de toi Si j'te promets qu'en entrant dans ta maison Désormais je m'arrêterai au pailla**on Et j'y dépos'rai mes chaussures Sales de pas qui tournent en rond Si j'te promets d'être mature Et de manger d'la bonne façon Vas-tu encore crier mon nom, maman Depuis ton balcon? Oui, aujourd'hui je veux te prendre dans mes bras Non je n'ai rien connu de plus tendre que toi Dans cette vie remplie de drames Où j'ai vu défiler les femmes Alors qu'aucune d'entre elles n'avait ton âme Mais aujourd'hui je veux te demander pardon Te dire merci pour les repas, pour le savon Et pour les draps qui sentaient bon Et pour papa, dans le salon Qui m'grondait pas Parce que t'étais là Il n'y a pas de chanson plus belle Que celle de ta voix qui m'appelle Comme autrefois Quand j'étais p'tit gars
En1749 sur la carte de Bourcet elle porte le nom de de " Pierre Pertuisade" et "Pierre Pertuisée" dans un parcellaire de 1540. (Informations tirées de "Le Plateau Matheysin - Historique du canton de La Mure" par Pierre Berthier.) La légende veut que ce monolithe naturel soit un apprenti du Diable "Folaton" pétrifié et agenouillé devantAprès trois ans passés en France, Seydou a décidé de rentrer pour quelque temps au Mali. La joie de retrouver son pays a rapidement laissé place au sentiment de ne pas être à sa place…J’ai passé mon enfance dans une petite ville du nom de Tombouctou, dans le nord du Mali. Dans cette ville, le vivre ensemble était indépassable. On partageait les joies comme les peines collectivement. On m’avait habitué à dire bonjour aux gens que je croisais et à rentrer chez un voisin sans taper. Je connaissais le nom, le prénom et l’histoire de chaque individu de la ville. Je marchais chaque matin des kilomètres pour acheter le pain chaud appelé le “Kara Konno” pour le moi, il y avait trois systèmes éducatifs l’école française, l’école coranique et l’école de la rue. Cette dernière étant la plus importante de toutes aux yeux de nos parents. Quand j’ai eu mon bac, mon beau-père m’a proposé de venir vivre en France pour parfaire mon français et élargir mes père trouvait l’idée ridicule. Pour lui, on ne quittait pas Tombouctou pour chercher le savoir ailleurs. On venait à Tombouctou pour chercher le savoir. C’était une ville universitaire, une cité du savoir renfermant des milliers de mystères grand-mère était, elle, terrifiée à l’idée de me voir marié à une blanche. J’ai malgré tout décidé de partir. Le jour du départ, j’étais aveuglé par l’excitation, mon père par la colère, ma mère par la fierté et ma grand-mère par la Paris jamais vu, déjà reconnuLa première fois que j’ai pris l’avion correspond à la première fois que j’ai quitté mon pays. Étant jeune et immature, je n’avais pas conscience du tournant que ma vie allait prendre. En arrivant en France, chez mon oncle dans l’Oise, j’ai eu une impression de déjà -vu, sans doute à cause de mes nombreuses tout juste 18 ans quand j’ai quitté le Mali pour poursuivre mes études supérieures au pays de Voltaire, Camus, Baudelaire et tous ces grands virtuoses de la littérature classique et contemporaine. D’une société altruiste dans laquelle le social était à son paroxysme, je me suis retrouvé assigné à mener un train de vie de plus en plus individualiste et longues années se sont écoulées. Je m’intégrais assez rapidement au mode de vie français, mais en restant tout de même fidèle à mes principes et valeurs conservatrices. J’ai continué à prier cinq fois par jour et cela, malgré l’enchaînement de mes cours. Je n’ai pas mangé de porc et pas bu d’alcool. Je n’allais pas en boîte et je n’ai pas fait l’amour hors jour, j’ai accompli mon devoir d’enfant en disant “Bonjour” à mes parents en dépit de la distance. Puis est arrivé le jour du retour. L’été 2017, submergé d’un engouement sans égal, je montais enfin à bord du vol AT89 Paris-Bamako de 17 h 50. Arrivé à 2 h du matin, je sentais le vent froid soufflant sur ce pays endormi. Avec Tina, une camarade française qui avait bien voulu m’accompagner. L’excitation nous a envahis. J’étais impatient de redécouvrir ma ville et elle, de la Mali, je ne m’y reconnais plusLa joie de l’atterrissage sur le sol natal a vite laissé place à la frustration infligée par le regard des miens. Dépaysé et dérouté, je me sentais étranger dans mon pays, étranger au monde social dans lequel j’étais autrefois si bien accepté. On me surnomma d’ailleurs, avec une intention très sarcastique “Le Français”.J’avais l’impression que l’aversion et le complexe envers le mode de vie occidental qu’avaient certaines personnes se déversaient sur moi. La pauvre Tina ne comprenait pas pourquoi les miens étaient si réticents envers moi. Leur rejet n’enlevait rien à mon bonheur de retrouver certaines habitudes que j’avais oubliées. Je ressentais une grande sérénité en dormant à la belle étoile avec le vent naturel qui sillonnait tout mon corps. J’avais oublié le bien-être qu’il y avait dans le fait de marcher pieds nus sur les dunes de sable. Ces détails me faisaient accepter leur certaines coutumes m’étaient devenues insupportables ! Les mariages auxquels nous avons pu assister étaient devenus trop bruyants à mon goût. J’étais plus pour les soirées entre amis qu’avec plein de monde. J’étais tellement acclimaté à l’atmosphère de Paris que l’air de Bamako devenait irrespirable pour moi. J’étais fatigué par les innombrables visites que je me sentais obligé de rendre à mes proches. Les causeries nocturnes au “grin” me paraissaient d’une telle futilité !Après deux semaines, Tina est tombée malade. Nous avons dû quitter mon pays. J’ai ressenti alors une immense satisfaction et un grand chagrin. Maintenant, j’habite ici, en France, avec ma petite sœur que j’ai fait venir. Elle aussi sera bientôt entre deux 23 ans, étudiant en L3, Université Paris NanterreCe témoignage provient des ateliers d’écriture menés par la ZEP la Zone d’Expression Prioritaire, un média d’accompagnement à l’expression des jeunes de 15 à 25 ans, qui témoignent de leur quotidien comme de toute l’actualité qui les concerne. Parolesde Les amis d'autrefois par Anne Sylvestre. Les amis d´autrefois S´ils entendent ça Les amis du passé Vont se rappeler Nous n´étions, traducción al FrancésFrancés/Inglés A A Autrefois, quand j'étais jeune Hier encore Autrefois, quand j'étais jeune, Le goût de la vie était doux comme la pluie sur ma langue. Je jouais avec la vie comme si c'était un jeu un peu fou à la façon dont la brise du soir joue avec la flamme d'une milliers de rêves que j'ai faits, les choses splendides planifiées, Je construisais toujours pour que ça dure, mais c'était sur des sables mouvants. Je vivais la nuit et je refusais la lumière naturelle du jour. Mais maintenant, je vois les années qui passent trop quand j'étais jeune, Tant de chansons folles attendaient pour être chantées, Tant de moments fous m'attendaient, Avec tant de douleurs que mon cœur refusait de parcouru si vite ce temps et la jeunesse viens de partir. Je n'ai jamais cessé de penser à ce qu'était la vie Et les conversations dont je peux encore me rappeler étaient sur moi et absolument sur aucun autre la lune était triste Et chaque folle journée apportait quelque nouvelle chose à faire. J'utilisais mon age magique comme s'il était une cloison Et je n'avais jamais vu le gaspillage et le vide jeux d'amour, j'y ai joué avec arrogance et fierté Et chaque flamme que j'allumais s'éteignait aussi vite. Tous les amis que je m'étais faits semblent me quitter Et il n'y a plus que moi qui reste sur scène pour finir la quand j'étais jeune... Editado por última vez por el Vie, 24/04/2020 - 0944 Yesterday When I Was Young
Tousdeux étaient cousins à la mode du pays, et leurs mères, quand ils étaient tout petits, les avaient élevés dans le même berceau, comme on le fait des enfants que l’on destine à être un jour maris et femmes, avec la permission de Dieu. Aussi avaient-ils grandi en s’aimant de tout leur cœur. Mais leurs parents étaient morts l’un après l’autre, et les deux
Madeleine En 2011, Madeleine partait pour l'Autriche Madeleine a pris part à un programme YFU et a choisi l'Autriche comme destination YFU France 1. Pour commencer, rappelle nous ton prénom pour les lecteurs ! Madeleine Je m'appelle Madeleine. Photo prise durant l'ouverture de mon bal. YFU France 2. Dans quel pays es-tu partie? Madeleine Je suis partie en Autriche. YFU France 3. Combien de temps a duré ton séjour ? Madeleine Mon séjour a duré 10 mois. YFU France 4. Qu'est ce qui t'a poussée à partir à l'étranger ? Madeleine Mon frère et ma soeur ainés sont tous les deux partis un an à l'étranger ce qui m'a donné envie. De plus j'ai aussi eu beaucoup de soeurs d'accueil grâce à YFU, ce qui m'a aussi beaucoup aidé dans ma décision. Après être resté deux mois en Australie, j'ai réellement regretté de ne pas pouvoir rester plus longtemps et j'ai décidé de partir un an à mon retour. YFU France 5. En arrivant en Autriche, quelles ont été tes premières impressions ? Madeleine Ma première impression a été de trouver que tout semblaient plus petit, à échelle plus humaine. Quand j'étais à Vienne, j'avais l'impression d'être dans un village avec les avantages d'une capitale. J'ai aussi été surprise par l'architecture des maisons elles sont majoritairement collé avec le jardin à l'arrière ! YFU France 6. Parle nous du système scolaire Autrichien ! Madeleine Lorsque j'étais en Autriche il n'existait pas encore de bac centralisé ce qui fait que chaque système était un peu différent. Pour ma part, je finissais tous les jours à 13h, sauf un jour où j'avais sport et art on a la possibilité de choisir entre art et musique et un autre jour où j'avais option anglais. Finir à 17h était une grosse journée ! Je mangeais donc presque tous les jours dans ma famille d'accueil et il n'y a donc pas de "self" dans les lycées mais des petits "buffets". Quant aux matières, elles ressemblent beaucoup à celles de France mathématiques, anglais, allemand... Ils ont aussi des classes qui s'apparentent aux sections S, L que l'on a en France. Avec la particularité qu'ils commencent à étudier de la psychologie en classe de première, ce qui était très intéressant ! Les professeurs sont traités avec beaucoup de respect, j'ai trouvé ça très drôle quand mes camarades de classes ont appelés mes prof "Monsieur le professeur". Une autre particularité était que nous devions enlever nos chaussures en entrant dans le lycée et porter des chaussons ou des chaussures d'intérieur ! YFU France 7. Et ta famille d'accueil autrichienne ? Madeleine Ma famille d'accueil vivait dans une ferme maraichère bio à quelques km de Vienne. Ils étaient très typiques de la famille traditionnelle autrichienne avec un mode de vie très familiale presque toute la famille vivait sur la même ferme. Nous avions donc des modes de vie très différents mais malgré cela j'ai appris a accepter des idées auxquels j'étais autrefois très opposée. Je pense que cette même démarche s'est aussi produite dans ma famille d'accueil. Toutefois, en dépit de toutes nos différences j'ai réussi à m'entendre et partager de bons moments avec mes soeurs d'accueil. YFU France 8. Quels ont été tes pires et meilleurs souvenirs ? Madeleine Mon bal fût à la fois mon pire et mon meilleure souvenir. En Autriche, il y a un bal annuel, généralement pour ceux qui passent le bac mais aussi pour les premières. Durant ce bal, on devait faire l'ouverture en dansant une "polka" puis une valse Viennoise. Les filles portent de longues robes blanches et des gants qui montent au-dessus des coudes et les garçons des costumes. C'est une raison pour laquelle c'était un de mes pires souvenirs je ne savais absolument danser et encore moins la valse. J'étais naturellement la seule a ne pas savoir faire ! Il a beaucoup de monde qui assiste au bal c'est très impressionnant. Trouver une longue robe blanche n'est pas non plus très facile c'était donc assez stressant. Un autre problème était qu'il y avait aussi deux spectacles, il fallait donc créer des costumes. J'ai été très embarrassée de découvrir que j'étais encore une fois la seule à ne pas savoir coudre. Malgré tout, la préparation dure de longs mois et m'a permis de connaître un peu mieux la culture autrichienne, les gens de mon école et l'on s'est beaucoup amusé ! Et surtout, j'en suis plutôt fière maintenant. YFU France 9. Un conseil pour les prochains partants ? Madeleine En Autriche les gens sont très réservés et apparaissent très froid, il faut donc oser aller leur parler ! Ils sont très amicaux dés qu'on les abordent. Ils ne sont simplement pas très expansif, mais une fois qu'on les connaît, se sont des amis fidèles. J'ai des amies qui viennent me voir régulièrement même si je suis repartie depuis 2,5 ans. Je pense que c'est d'ailleurs un conseil qui s'applique de partout oser aller vers les autres est la clé pour une année réussie ! YFU France 10. Une petite anecdote marquante à nous raconter pour conclure ? Madeleine J'habitais dans un tout petit village, les traditions autrichiennes étaient donc nombreuses ! Un matin, je me suis réveillée pour retrouver un arbre portant mon prénom. Je me suis même demandée si je n'avais pas des visions. Mais c'est en fait les garçons du villages qui mettent un arbre devant la maison des jeunes fille au premier Mai. La tradition étant alors que la jeune fille invite ces jeunes hommes. Lorsqu'ils ont enlevé l'arbre j'ai du m'assoir dessus et on m'a portée.
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